La Gazette du Canada, Partie I, volume 157, numéro 1 : AVIS DU GOUVERNEMENT
Le 7 janvier 2023
MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE
BUREAU DU REGISTRAIRE GÉNÉRAL
Nominations
- Commission de révision agricole du Canada
- Membre à temps plein et présidente
- Crocco, Emily, décret 2022-1331
- Membre à temps plein et présidente
- Agence du revenu du Canada
- Administrateur du conseil de direction
- Sherrington, Thane, décret 2022-1231
- Administrateur du conseil de direction
- Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail
- Conseillers du Conseil
- Morris, Myles Mckenzie, décret 2022-1350
- O’Toole, Gary David, décret 2022-1351
- Raza, Amir S., décret 2022-1352
- Conseillers du Conseil
- Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
- Conseillers à temps plein
- Eatrides, Vicky, décret 2022-1366
- Scott, Adam W., décret 2022-1367
- Conseillers à temps plein
- Commissaire du gouvernement à la cinématographie
- Guèvremont, Suzanne, décret 2022-1237
- Commission de l’immigration et du statut de réfugié
- Commissaires à temps plein
- McQuade, Charlotte Anne, décret 2022-1227
- Michaud, Heather Lenore, décret 2022-1283
- Rempel, Geoffrey Elliott Lee, décret 2022-1282
- Rodriguez, Iohanna Bianca, décret 2022-1226
- Schroeder, Kari Jane, décret 2022-1284
- Schweitzer, Antonia Johanne, décret 2022-1225
- Smith, Conor Boland, décret 2022-1286
- Sugg, Brian Keith, décret 2022-1281
- Willard, Diana Svalina, décret 2022-1285
- Commissaires à temps plein
- Commissaire à temps partiel
- McKenzie, Mary Elizabeth, décret 2022-1224
- Tribunal de la sécurité sociale pour la section de l’assurance-emploi
- Membres à temps plein
- Bourgeois, Denis Paul, décret 2022-1356
- Varaschin, Ambrosia Anne Angelina, décret 2022-1355
- Membres à temps plein
- Tribunal de la sécurité sociale pour la section de la sécurité du revenu
- Membres à temps plein
- Goff, Dechen Dolkar, décret 2022-1353
- Kershaw, Dawn Joanne, décret 2022-1354
- Membres à temps plein
- Cour supérieure de justice de l’Ontario, Cour de la famille
- Juge
- Cour d’appel de l’Ontario
- Membre d’office
- McKenzie, Linda A., décret 2022-1239
- Cour supérieure du Québec pour les districts de Gatineau, Labelle et Pontiac
- Juge
- Gagnon, L’hon. Anne-France, décret 2022-1240
- Cour supérieure du Québec pour le district de Montréal
- Juge
- Forlini, L’hon. Enrico, décret 2022-1241
- Cour supérieure du Québec pour les districts de Saint-François et Bedford
- Juge
- Dumoulin, Christian, décret 2022-1242
Le 29 décembre 2022
La registraire des documents officiels
Rachida Lagmiri
AFFAIRES MONDIALES CANADA
Consultation des Canadiens au sujet de futures négociations commerciales avec l’Équateur
Le gouvernement du Canada s’est engagé à diversifier ses liens en matière de commerce et d’investissement avec des marchés clés et à promouvoir un commerce international ouvert, inclusif et fondé sur des règles. À cette fin, le gouvernement du Canada sollicite l’opinion des Canadiens sur les négociations d’un éventuel accord de libre-échange avec l’Équateur.
Dans le cadre des mesures prises pour s’assurer qu’un plus grand nombre de Canadiens ont accès aux avantages et aux possibilités qui découlent du commerce et de l’investissement internationaux, les groupes traditionnellement sous-représentés, tels que les femmes, les petites et moyennes entreprises (PME), les peuples autochtones, les personnes handicapées, les jeunes, les personnes 2ELGBTQI+ et les communautés racialisées sont invités à apporter leur contribution.
Contexte
Les relations commerciales du Canada avec l’Équateur
Le Canada et l’Équateur entretiennent des relations bilatérales solides, soutenues par des liens croissants en matière de commerce et d’investissement entre nos deux pays. En 2021, le commerce bilatéral total de marchandises entre le Canada et l’Équateur a atteint 953 millions de dollars. Toujours en 2021, le Canada détenait le plus important stock d’investissement direct étranger en Équateur, soit 3,7 milliards de dollars, grâce à des investissements dans le secteur minier équatorien. Cela représente un triplement du niveau total des investissements canadiens en Équateur depuis 2017.
Lancement de discussions exploratoires en vue de la conclusion d’un possible accord de libre-échange entre le Canada et l’Équateur
Le 24 novembre 2022, l’honorable Mary Ng, ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise, et du Développement économique du Canada, et le ministre équatorien de la Production, du Commerce extérieur, de l’Investissement et des Pêches, Julio José Prado, se sont rencontrés à Mexico et ont annoncé le lancement de discussions exploratoires en vue d’un éventuel accord de libre-échange entre le Canada et l’Équateur. En plus des discussions exploratoires entre les représentants commerciaux canadiens et équatoriens, Affaires mondiales Canada lance des consultations publiques et invite les Canadiens à soumettre leurs points de vue, leurs réflexions et leurs priorités en ce qui concerne un éventuel accord de libre-échange avec l’Équateur. Les soumissions reçues dans le cadre de ces consultations permettront de définir les intérêts du Canada dans un éventuel accord de libre-échange entre le Canada et l’Équateur et son approche à cet égard.
Lignes directrices pour les soumissions
De plus amples renseignements sur les consultations du gouvernement sur d’éventuelles futures négociations commerciales avec l’Équateur sont accessibles sur la page Web consacrée aux consultations.
Les parties intéressées sont invitées à soumettre leur point de vue sur cette initiative avec l’Équateur au plus tard le 21 février 2023. Les soumissions reçues par Affaires mondiales Canada deviennent des documents sous son contrôle. En cas de demande en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, les documents pertinents sont communiqués sous réserve des exceptions applicables à la divulgation en vertu de la Loi. Veuillez lire attentivement l’énoncé de confidentialité avant de soumettre une soumission écrite.
Les soumissions doivent contenir les éléments suivants :
- le nom et l’adresse de l’auteur de la contribution et, s’il y a lieu, le nom de son organisation, de son établissement ou de son entreprise;
- les questions précises qui sont soulevées;
- dans la mesure du possible, un exposé des arguments en faveur de la position exprimée, y compris la description des conséquences importantes susceptibles d’en découler pour les intérêts nationaux ou internationaux du Canada.
Les contributions peuvent être envoyées à
Consultations commerciales Canada-Équateur
Affaires mondiales Canada
Direction des négociations commerciales (TCE)
111, promenade Sussex
Ottawa (Ontario)
K1N 1J1
Courrier électronique : TCE-Consultations@international.gc.ca
Soumissions des parties intéressées
Voici des exemples de domaines pour lesquels le gouvernement aimerait recevoir les points de vue des Canadiens.
Intérêts en matière de commerce et d’investissement
- Intérêt pour des produits à exporter ou à importer (si possible, déterminés par des codes du Système harmonisé [SH]/codes tarifaires) qui pourraient bénéficier d’une suppression des droits de douanes ou d’autres obstacles, ainsi que toute vulnérabilité aux importations.
- Les règles d’origine, pour des produits ou secteurs précis (si possible, déterminés par des codes du Système harmonisé [SH]/codes tarifaires), qui seraient nécessaires pour bénéficier d’un traitement tarifaire préférentiel;
- Obstacles non tarifaires (comme des exigences relatives aux permis d’importation, des restrictions quantitatives à l’importation/exportation, le manque de transparence), obstacles techniques au commerce (règlements techniques, normes ou procédures d’évaluation de la conformité), et mesures sanitaires et phytosanitaires;
- Obstacles aux investissements, notamment les restrictions imposées à la propriété étrangère ou à l’entrée sur un marché, les questions de transparence de la réglementation ou les exigences en matière de rendement;
- Les intérêts relatifs au commerce des services, plus précisément la détermination des secteurs et des activités d’exportation d’intérêt pour les prestataires de services canadiens, les obstacles d’accès à certains marchés et les mesures réglementaires internes susceptibles de restreindre ou de perturber les possibilités d’affaires ou de prestation de services en Équateur;
- Entrée temporaire de gens d’affaires du Canada en Équateur et de l’Équateur au Canada, y compris les obstacles à l’obtention d’un permis de travail pour entrer en Équateur ou au Canada afin d’y travailler à titre temporaire. Il peut s’agir, entre autres, de l’application d’examens des besoins économiques ou de restrictions numériques (par exemple des quotas, des exigences de proportionnalité);
- La priorité d’accès aux marchés publics gouvernementaux pour les fournisseurs canadiens en Équateur à divers ordres du gouvernement, notamment aux niveaux central, régional et local, ainsi que les marchandises, les services et les services de construction que les fournisseurs canadiens souhaiteraient vendre à ces organismes gouvernementaux, ainsi que les obstacles auxquels ils se heurtent pour vendre, ou tenter de vendre, au gouvernement de l’Équateur et à des ordres inférieurs de gouvernement;
- Toute question ayant une incidence sur les pratiques d’affaires avec des entreprises appartenant à l’État.
- Les procédures d’origine pour administrer les règles d’origine, notamment toute procédure douanière susceptible d’avoir une incidence sur l’accès au traitement tarifaire préférentiel;
- Les problèmes frontaliers et douaniers susceptibles d’avoir une incidence sur la circulation de marchandises commerciales;
- Les questions de facilitation du commerce (par exemple les entraves liées aux procédures d’importation);
- Le commerce électronique (par exemple d’éventuelles mesures restrictives imposées aux fournisseurs canadiens de produits et de services numériques en Équateur, comme des règles sur la localisation des données);
- La propriété intellectuelle (PI), y compris tout problème lié au cadre national de la PI de l’Équateur (par exemple les lois, les règlements, les politiques ou les procédures) pour l’administration, la protection et l’application des droits de PI, et/ou d’autres mesures qui peuvent entraîner une discrimination à l’égard de la PI étrangère, comme les exigences perçues pour le transfert involontaire de la PI, y compris la divulgation de secrets commerciaux;
- Questions liées aux politiques en matière de concurrence, notamment l’application des lois sur la concurrence ou d’autres mesures touchant la concurrence en Équateur;
- L’approche préférée en matière de recours commerciaux à appliquer aux échanges entre l’Équateur et le Canada;
- Tout incident relevant de pratiques commerciales inéquitables;
- Le développement des petites et moyennes entreprises;
- Le soutien et la promotion des groupes traditionnellement sous-représentés dans le commerce, y compris les femmes et les peuples autochtones; et la promotion de la protection et de la conservation de l’environnement;
- Les possibilités de faire progresser la transparence, la lutte contre la corruption et la conduite responsable des affaires, et de promouvoir et protéger la bonne gouvernance, l’État de droit, les droits de la personne et les droits du travail.
INNOVATION, SCIENCES ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE CANADA
LOI SUR LA RADIOCOMMUNICATION
Avis no SMSE-012-22 — Décision sur le cadre technique et politique concernant les dispositifs de réseaux locaux hertziens utilisant la bande 5 850-5 895 MHz et les systèmes de transport intelligents utilisant la bande 5 895-5 925 MHz
Avis est par la présente donné qu’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) a publié le document suivant :
Le document présente les décisions d’ISDE découlant du processus de consultation lancé dans le cadre du document SMSE-004-22 — Consultation sur le cadre technique et politique concernant les dispositifs de réseaux locaux hertziens fonctionnant dans la bande de fréquences de 5850 à 5895 MHz, et les systèmes de transport intelligents fonctionnant dans la bande de fréquences de 5895 à 5925 MHz.
Tous les commentaires reçus en réponse à la consultation sont disponibles sur le site Web de Gestion du spectre et télécommunications d’ISDE.
Obtention de copies
Le présent avis ainsi que les documents cités sont disponibles sur le site Web de Gestion du spectre et télécommunications.
On peut consulter la version officielle des avis sur le site Web de la Gazette du Canada.
Le 20 décembre 2022
Le directeur général
Direction générale du génie, de la planification et des normes
Martin Proulx
INNOVATION, SCIENCES ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE CANADA
LOI SUR LA RADIOCOMMUNICATION
Avis no SMSE-015-22 — Publication du CNR-248, 2e édition, du CBD-06, 1re édition, du CPC-4-1-02, 1re édition, et de la modification du CNR-139, 4e édition
Avis est par la présente donné qu’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) a publié les documents suivants :
- Le Cahier des charges sur les normes radioélectriques CNR-248, 2e édition, Dispositifs de réseaux locaux hertziens (RLAN) fonctionnant dans la bande de 5 925-7 125 MHz, précise les exigences de certification qui s’appliquent aux dispositifs RLAN exempts de licence fonctionnant dans la bande de fréquences de 5 925-7 125 MHz.
- Le Cahier des charges sur les bases de données CBD-06, 1re édition, Cahier des charges sur les coordinateurs de fréquences automatisés (CFA) pour la bande de fréquences de 6 GHz (de 5 925-6 875 MHz) définit les exigences techniques entourant la désignation d’administrateur de coordonnateurs de fréquences automatisés, ainsi que l’exploitation d’un CFA capable de déterminer les fréquences disponibles et les niveaux de puissance maximale connexes pouvant être utilisés par les dispositifs de réseau locaux hertziens (RLAN) de puissance normale fonctionnant dans la bande de fréquences de 6 GHz (de 5 925-6 875 MHz).
- Procédures d’application pour les ACFA CPC-4-1-02, 1re édition, Procédures d’application pour les administrateurs de coordonnateurs de fréquences automatisés (ACFA), décrit les procédures que doivent suivre les demandeurs qui souhaitent être désignés par ISDE comme ACFA pour exploiter des coordonnateurs de fréquences automatisés (CFA).
- Modification de Le Cahier des charges sur les normes radioélectriques CNR-139 (4e édition), Matériel des services sans fil évolués fonctionnant dans les bandes de 1710 à 1780 MHz et de 2110 à 2200 MHz, établit les exigences de certification applicables aux émetteurs utilisés dans des systèmes de radiocommunications afin de répondre aux besoins des services sans fil évolués dans les bandes de 1710 à 1780 MHz et de 2110 à 2200 MHz.
Ces documents sont maintenant officiels et disponibles sur la page Documents publiés du site Web de Gestion du spectre et télécommunications.
Présentation de commentaires
Les commentaires et suggestions pour améliorer ce document peuvent être soumis en ligne en utilisant le formulaire Demande de changement à la norme.
Le 20 décembre 2022
Le directeur général
Direction générale du génie, de la planification et des normes
Martin Proulx
INNOVATION, SCIENCES ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE CANADA
LOI SUR LA RADIOCOMMUNICATION
Avis no SMSE-017-22 — Décision concernant les révisions qu’il est proposé d’apporter au Tableau canadien d’attribution des bandes de fréquences, édition 2022
Le présent avis annonce la publication du document SMSE-017-22, Décision concernant les révisions qu’il est proposé d’apporter au Tableau canadien d’attribution des bandes de fréquences, édition 2022, et de la mise à jour du Tableau canadien d’attribution des bandes de fréquences, édition 2022.
Ces documents énoncent les décisions d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) concernant les révisions au Tableau canadien d’attribution des bandes de fréquences et sont les résultats du processus de consultation présenté dans le document SMSE-006-22, Révisions qu’il est proposé d’apporter au Tableau canadien d’attribution des bandes de fréquences, édition 2022.
Obtention de copies
Le présent avis ainsi que les documents cités sont affichés sur le site Web de Gestion du spectre et télécommunications d’ISDE.
On peut consulter la version officielle des avis sur le site Web de la Gazette du Canada.
Le 20 décembre 2022
Le directeur général
Direction générale du génie, de la planification et des normes
Martin Proulx
INNOVATION, SCIENCES ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE CANADA
LOI SUR LA RADIOCOMMUNICATION
Avis no SMSE-018-22 — Décision sur le cadre technique et politique régissant les bandes de fréquences supérieures à 95 GHz
Avis est par la présente donné qu’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) a publié le document suivant :
- Décision sur le cadre technique et politique régissant les bandes de fréquences supérieures à 95 GHz
Le document présente les décisions d’ISDE découlant du processus de consultation lancé dans le cadre du document SMSE-005-22 — Consultation sur le cadre technique et politique régissant les bandes de fréquences supérieures à 95 GHz.
Tous les commentaires reçus en réponse à la consultation sont disponibles sur le site Web de Gestion du spectre et télécommunications d’ISDE.
Pour obtenir des copies
Le présent avis ainsi que les documents cités sont disponibles sur le site Web de Gestion du spectre et télécommunications d’ISDE.
On peut consulter la version officielle des avis sur le site Web de la Gazette du Canada.
Le 21 décembre 2022
Le directeur général
Direction générale du génie, de la planification et des normes
Martin Proulx
BUREAU DU SURINTENDANT DES INSTITUTIONS FINANCIÈRES
LOI SUR LES SOCIÉTÉS D’ASSURANCES
Hausse des limites réglementaires applicables aux placements, aux prêts et aux emprunts pour toutes les sociétés d’assurances multirisques fédérales canadiennes
Avis est donné, conformément au paragraphe 1016.61(2) de la Loi sur les sociétés d’assurances, que le surintendant des institutions financières, en vertu du paragraphe 1016.61(1) de cette loi, a pris la Détermination de certaines sommes, ci-après.
Ottawa, le 7 janvier 2023
Le surintendant des institutions financières
Peter Routledge
Attendu que, par suite d’un changement apporté aux principes comptables mentionnés au paragraphe 331(4) de la Loi sur les sociétés d’assurances, le surintendant des institutions financières est d’avis que certaines sommes visées par des dispositions des règlements pris en vertu de cette loi ne sont pas appropriées, compte tenu des considérations de prudence qu’il estime pertinentes. Les montants sont ceux prévus à l’article 7 du Règlement sur les emprunts des sociétés d’assurances multirisques et des sociétés d’assurance maritime, à l’article 5 du Règlement sur les prêts commerciaux (sociétés d’assurances, sociétés de secours, sociétés de portefeuille d’assurances et sociétés étrangères) et aux alinéas 5(1)b), 5(2)b) et 5(3)b) du Règlement sur les limites relatives aux placements (sociétés d’assurances) [les « règlements »].
La Détermination de certaines sommes (la « Détermination ») est faite en prévision du passage de la Norme internationale d’information financière 4 (IFRS 4), Contrats d’assurance, à la norme IFRS 17, Contrats d’assurance, le 1er janvier 2023. L’application de la nouvelle norme comptable devrait entraîner une diminution de la valeur de l’actif total et du total du passif, les capitaux propres demeurant inchangés. En raison de ce passage aux principes comptables généralement reconnus du Manuel de Comptables professionnels agréés du Canada, certaines sociétés d’assurances multirisques fédérales canadiennes (les « sociétés ») en viendront à enfreindre une ou plusieurs des limites réglementaires prudentielles applicables aux placements, aux prêts commerciaux ou aux emprunts.
En prévision de l’adoption de l’IFRS 17, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a lancé en 2021 une étude d’impact quantitative (l’« étude ») à l’échelle du secteur afin de recueillir des données pour déterminer si un étalonnage final, une mise en œuvre progressive et des ajustements transitoires seront nécessaires. Dans le cadre de l’étude, en juin 2021, le BSIF a demandé aux sociétés d’assurances multirisques d’établir un bilan, un état des résultats et les montants de capital pour l’exercice 2020 en vertu de l’IFRS 17 et de l’IFRS 4, afin de constater les répercussions de l’IFRS 17 sur la ligne directrice Test du capital minimal et d’examiner les changements dans les états financiers au moment de la transition à l’IFRS 17. Les résultats de cet exercice ont permis de démontrer que l’actif total de chacune des sociétés devrait diminuer d’environ 20 % en moyenne au moment du passage à l’IFRS 17 en raison d’une baisse du solde de l’actif de divers comptes, comme les créances liées à l’assurance, les frais d’acquisition reportés afférents aux polices et les autres sommes à recouvrer liées aux sinistres non payés. La hausse de 25 % des limites réglementaires prudentielles compense la réduction de 20 % des soldes de l’actif total et elle repose sur les résultats de l’étude.
Le surintendant a fait la Détermination sur la base des considérations de prudence pertinentes qui suivent :
- L’exposition au risque des actifs assujettis aux limites au 31 décembre 2022 demeurera inchangée le 1er janvier 2023.
- La période effective de deux ans de la Détermination permettra aux sociétés touchées de se dessaisir d’actifs de façon ordonnée et de se conformer aux limites applicables aux placements, aux prêts commerciaux et aux emprunts énoncées dans les règlements. Cette transition ordonnée préservera la valeur pour les titulaires de police et les créanciers.
- La période effective de deux ans de la Détermination constitue un délai raisonnable permettant à toute société touchée de prendre des mesures afin de se conformer aux limites initiales. Les sociétés ne seront pas exposées à d’autres risques prudentiels si leur exposition relative augmente temporairement ou lorsqu’elles liquident leur exposition de façon ordonnée. D’après les résultats des projections d’analyse de données de l’étude, on s’attend à ce que les sociétés qui sont actuellement conformes à la ligne directrice Test du capital minimal le demeurent également compte tenu des nouveaux montants prévus par la Détermination. Même si les sociétés auront le droit de hausser leurs montants pour les ramener à ceux indiqués dans la Détermination, le surintendant n’a pas de préoccupations d’ordre prudentiel s’il devait en être ainsi.
- Le fait d’accorder au secteur de l’assurance multirisque un délai raisonnable pour se conformer est une mesure prudente qui appuie la mise en œuvre rigoureuse de la nouvelle norme.
- Le recours à une détermination pour tenir compte de l’incidence du changement comptable contribue à la transparence et à la clarté de l’approche de surveillance employée par le BSIF.
À ces causes, en vertu du paragraphe 1016.61(1) de la Loi sur les sociétés d’assurances, le surintendant des institutions financières prend la Détermination de certaines sommes, ci-après.
Ottawa, le 7 janvier 2023
Le surintendant des institutions financières
Peter Routledge
Détermination de certaines sommes
Définition
1 Dans la présente détermination, Loi s’entend de la Loi sur les sociétés d’assurances.
Détermination
2 En remplacement du pourcentage prévue à l’article 7 du Règlement sur les emprunts des sociétés d’assurances multirisques et des sociétés d’assurance maritime, la somme à utiliser pour l’application de l’article 476 de la Loi est de 2,5 % de l’actif total de la société.
3 En remplacement du pourcentage prévue à l’article 5 du Règlement sur les prêts commerciaux (sociétés d’assurances, sociétés de secours, sociétés de portefeuille d’assurances et sociétés étrangères), la somme à utiliser pour l’application de l’article 505 de la Loi est de 6,25 % de l’actif total de la société.
4 En remplacement de la somme prévue à l’alinéa 5(1)b) du Règlement sur les limites relatives aux placements (sociétés d’assurances), la somme à utiliser pour l’application de l’article 506 de la Loi sur les sociétés d’assurances dans le cas d’une société d’assurances multirisques est de 12,5 % de l’actif total de celle-ci.
5 En remplacement de la somme prévue à l’alinéa 5(2)b) du Règlement sur les limites relatives aux placements (sociétés d’assurances), la somme à utiliser pour l’application de l’article 507 de la Loi dans le cas d’une société d’assurances multirisques est de 31,25 % de l’actif total de celle-ci.
6 En remplacement de la somme prévue à l’alinéa 5(3)b) du Règlement sur les limites relatives aux placements (sociétés d’assurances), la somme à utiliser pour l’application de l’article 508 de la Loi dans le cas d’une société d’assurances multirisques est de 43,75 % de l’actif total de celle-ci.
Cessation d’effet
7 La présente détermination cesse d’avoir effet le 31 décembre 2024.
Entrée en vigueur
8 La présente détermination entre en vigueur le 1er janvier 2023.
BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ
Possibilités de nominations
Nous savons que notre pays est plus fort et notre gouvernement plus efficace lorsque les décideurs reflètent la diversité du Canada. Le gouvernement du Canada a mis en œuvre un processus de nomination transparent et fondé sur le mérite qui reflète son engagement à assurer la parité entre les sexes et une représentation adéquate des Autochtones et des groupes minoritaires dans les postes de direction. Nous continuons de rechercher des Canadiens qui incarnent les valeurs qui nous sont chères : l’inclusion, l’honnêteté, la prudence financière et la générosité d’esprit. Ensemble, nous créerons un gouvernement aussi diversifié que le Canada.
Nous nous engageons également à offrir un milieu de travail sain qui favorise la dignité et l’estime de soi des personnes et leur capacité à réaliser leur plein potentiel au travail. Dans cette optique, toutes les personnes nommées devront prendre des mesures pour promouvoir et maintenir un environnement de travail sain, respectueux et exempt de harcèlement.
Le gouvernement du Canada sollicite actuellement des candidatures auprès de divers Canadiens talentueux provenant de partout au pays qui manifestent un intérêt pour les postes suivants.
Possibilités d’emploi actuelles
Les possibilités de nominations des postes pourvus par décret suivantes sont actuellement ouvertes aux demandes. Chaque possibilité est ouverte aux demandes pour un minimum de deux semaines à compter de la date de la publication sur le site Web des nominations par le gouverneur en conseil.
Poste | Organisation | Date de clôture |
---|---|---|
Administrateur | Fondation Asie-Pacifique du Canada | |
Administrateur | Énergie atomique du Canada, Limitée | |
Administrateur | Banque du Canada | |
Président | Banque de développement du Canada | |
Administrateur | Banque de développement du Canada | |
Directeur | Conseil des Arts du Canada | |
Administrateur | Société d’assurance-dépôts du Canada | |
Administrateur | Fondation du Canada pour l’appui technologique au développement durable | |
Président | Société immobilière du Canada limitée | |
Administrateur | Société canadienne des postes | |
Administrateur | Agence du revenu du Canada | |
Président | Administration canadienne de la sûreté du transport aérien | |
Premier dirigeant | Administration canadienne de la sûreté du transport aérien | |
Administrateur | Corporation commerciale canadienne | |
Membre | Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels | |
Administrateur | Régie canadienne de l’énergie | |
Président | Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique | |
Administrateur | Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique | |
Vice-président | Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique | |
Président | Commission canadienne des droits de la personne | |
Commissaire à l’équité salariale | Commission canadienne des droits de la personne | |
Membre | Tribunal canadien des droits de la personne | |
Membre | Instituts de recherche en santé du Canada | |
Secrétaire | Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes | |
Administrateur | Musée canadien de l’immigration du Quai 21 | |
Président | Musée canadien de la nature | |
Membre | Conseil consultatif canadien de la statistique | |
Membre | Office des transports du Canada | |
Représentant spécial chargé de la lutte contre l’islamophobie | Ministère du Patrimoine canadien | |
Président | Exportation et développement Canada | |
Administrateur | Exportation et développement Canada | |
Conseiller | Conseil de gestion financière des Premières Nations | |
Administrateur adjoint | Caisse d’indemnisation pour les accidents ferroviaires impliquant des marchandises désignées | |
Membre | Commission des lieux et monuments historiques du Canada | |
Commissaire | Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique | |
Président | Centre de recherches pour le développement international | |
Commissaire | Commission conjointe internationale | |
Administrateur | Investir au Canada | |
Commissaire | Commission du droit du Canada | |
Président | Commission du droit du Canada | |
Président | Comité externe d’examen des griefs militaires | |
Vice-président | Comité externe d’examen des griefs militaires | |
Président | Société du Centre national des Arts | |
Président | Commission de la capitale nationale | |
Membre | Commission de la capitale nationale | |
Membre | Conseil national des produits agricoles | |
Vice-président | Conseil national des produits agricoles | |
Directeur | Musée des beaux-arts du Canada | |
Membre | Groupe consultatif pour la carboneutralité | |
Représentant canadien | Organisation pour la Conservation du Saumon de l’Atlantique Nord | |
Représentant canadien | Commission des poissons anadromes du Pacifique Nord | |
Commissaire à l’intégrité du secteur public | Commissariat à l’intégrité du secteur public | |
Membre | Administration de pilotage du Pacifique | |
Président | Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés | |
Commissaire | Commission de la fonction publique | |
Président | Conseil consultatif de gestion de la Gendarmerie royale du Canada | |
Membre | Conseil consultatif de gestion de la Gendarmerie royale du Canada | |
Vice-président | Conseil consultatif de gestion de la Gendarmerie royale du Canada | |
Administrateur adjoint | Caisse d’indemnisation des dommages dus à la pollution par les hydrocarbures causée par les navires | |
Directeur général | Téléfilm Canada | |
Président et premier dirigeant | VIA Rail Canada Inc. |